La flûte traversière
Professeur : Anne Vantornhout
Carte d’identité
Naissance : XIIème siècle
Famille : bois
En bref
La flûte traversière doit son nom à la façon dont on la tient : sur la droite et horizontalement. Elle se compose de trois parties séparables : l’embouchure, le corps et la patte.
L’instrumentiste émet un filet d’air qu’il dirige sur le biseau du trou de l’embouchure. La mise en vibration de la colonne d’air contenue dans le tuyau de la flûte produit le son. La fréquence de ces vibrations, et donc la hauteur de la note émise, dépend de la longueur acoustique de tuyau mise en vibration. Cette longueur peut être modifiée par la combinaison d’ouverture et de fermeture des trous (les doigtés). Le flûtiste produit alors les notes du registre grave de l’instrument. Pour jouer dans les registres medium et aigu, le musicien modifie l’angle d’attaque et la pression de l’air sur l’embouchure. Le son ainsi obtenu correspond aux harmoniques du son fondamental. La pression et la vitesse de l’air influent également sur le timbre du son et la justesse des notes.